Moi au début Facebook je trouvais çà nul.
Puis petit à petit je me suis prise au jeu, maintenant c’est comme une drogue.
A tel point que j’ai même mis à jour mon statut 3 fois pendant que j’accouchais de James.
Tous mes « Friends » ont donc pu suivre de loin mon impatience les derniers jours de ma grossesse, puis la délivrance de savoir que c’était imminent.

Depuis quelques jours je pense à Facebook, au lien que ce truc crée entre les gens, à son pouvoir de réactivation sociale simple, facile.
On échange avec sa « List of » anciens meilleurs amis, nouvelles connaissances, collègues, voisins.
On se raconte des petits riens et des grands touts ; on crée des fils de conversations auquel on répond être 2 biberons, 2 changes, 2 vies. Facilement donc.
Des conversations On demand via Facebook, alors qu’il suffirait parfois de frapper à la porte d’à côté parler avec my « Facebook Friend ».
Je me demande pourquoi?
Et pourtant je sais que balancer mon humeur du jour sur Facebook m’amuse, sûrement parce que c’est bien plus facile pour moi d’avoir de la répartie suivie d’un Smiley ;), de loin abritée dans ma bulle.
La crise c’est un peu pareil, elle est proche là juste derrière la porte, mais je ne la vois pas, et surtout pas envie de voir sa noiceur.
Je préfère ma bulle multicolore faite de James et de Facebook.

Je sais pourtant que cette crise va me rattraper et peut être vouloir éclater ma bulle.
Et si l’ironie en technicolor était le seul moyen d’y échaper?