Moi les poupées vaudou m’ont toujours attiré.
Je me souviens de la première et dernière gifle à 13 ans, que j’ai reçu de mon père quand un jour j’ai exposé ma grande théorie sur le monde.
Le monde est divisé en 2 catégories les manipulants et les manipulés …
Je pense que la catégorie dans laquelle je me croyais, et le reste de ma logique n’a pas trop dû lui plaire, mais cela ne m’a pas vraiment fait changer d’avis.
Je pense sincèrement que le monde est assez simple finalement, et que les sorcier vaudou ont bien raison de croire qu’il est possible de manipuler aussi energetiquement.
Bref je pense à tout ceci parce que l’autre jour je cherchais mon fameux livre Vaudou que j’ai tant de fois menacé d’apporter au bureau pour éloigner les c*ns, et surtout parce qu’après avoir bu mon premier cocktail en tête à tête avec Laurent depuis l’arrivée de James, et avoir bien débrieffé de ma journée d’hier, je peux le dire : SACREE journée !
Trahisons, larmes, adieux …
Le travail c’est aussi ça. Des gens que tu vois tous les jours dont tu sais peu de choses et qui ne savent que ce que tu veux bien raconter de toi.
Pourtant jour après jour sans s’en rendre compte on se lie, on devient des colocs qui s’attachent les uns aux autres.
Alors quand un jour la succession de micro melodrames spécialité des agences de publicité, est plus grande que la veille; alors c’est le trop plein.
On craque, tu craques et je craque.
Parce que l’on est humains …
Humain dans ce qu’il y a de plus positif, donc hier les adieux que l’on doit faire quand un de nous part un peu plus loin que simplement l’agence d’à côté.
Mais aussi dans ce qu’il y a de plus noir, donc hier la trahison.
La trahison me bouleverse, car la confiance est essentielle.
L’intégrité c’est ma seule véritable bataille. Reste intègre à tout prix, et attendre la réciproque.
Ce qui me bouleverse le plus c’est la trahison des petits – pas la politique celle dont on est simplement un maillon.
Non celle qui me met en colère c’est la gratuite, la inutile, la faite par faiblesse.
Celle là je ne la pardonne pas – jamais.
Ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais.
Je dis tout çà parce qu’il est impératif que je retrouve mon livre vaudou (à l’aide Laurent), et que je remonte mes fortifications.
La maternité est tendre et m’apporté la vérité.
Une vérité faite d’absolue, inconciliable avec l’indigence humaine.
Cette vérité m’a fait oublier juste l’espace de quelques instants que la noirceur existe vraiment.
Note pour moi – me souvenir si dans la grosse opération rangement préalable à la naissance de James et avec le soutien logistique de ma mère, je ne l’ai pas jetée cette poupée.
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